ANNA, ces trains qui foncent sur moi
Steve Gagnon
affiche pièce Anna ces trains qui foncent sur moi

Texte  Steve Gagnon (Québec)

Mise en scène  Vincent Goethals (France)

Scénographie  Anne Guilleray (Belgique)
Costumes Steve Gagnon (Québec)
Lumières  Philippe Catalano (France)
Environnement sonore  Olivier Lautem (France)
Regard chorégraphique  Sébastien Amblard  (France)
Assistant à la mise en scène  Mattis Savard (Québec)
Régisseur  Olivier Straumann (France)

avec :

Avec Sébastien Amblard (France)
Marie-Josée Bastien (Québec)

Annick Bergeron (Québec)
Lise Castonguay (Québec)

Violette Chauveau (Québec)

Frédéric Cherboeuf (France)

Véronique Côté (Québec)

Steve Gagnon (Québec)

Clément Goethals (Belgique)

Marion Lambert (France)

Edith Patenaude (Québec)

Marc Schapira  (France)

Julie Sommervogel (Belgique)

Salim Talbi (Belgique)

Porteurs du projet :
Théâtre en Scène (France)

Théâtre Jésus, Shakespeare et Caroline (Québec)

FACT Cie (Belgique)

Résumé

Ils sont maris et femmes, belles-soeurs et beaux-frères, amis et amies de longue date, la politique est leur ciment… chaque année en mai, ils se retrouvent chez Daria et Stéphane chef du parti en fin de carrière, pour une partie de campagne conviviale. Trois jours de détente et de ressourcement avant une année d’élection qui s’annonce houleuse et éprouvante… trois jours de rire, de complicité, de taquineries qui vont être ternis par l’arrivée du ténébreux Alexis. Sa présence inopportune va raviver des plaies douloureuses chez tous les convives, et surtout pour Anna, la triste, la mystérieuse.
L’amertume a ce goût rance du poison à l’image de cette eau viciée du puit.
Les cerfs rôdent…

À propos d’Anna, ces trains qui foncent sur moi

Une partie de campagne, la famille, les amis, la politique… ils sont 14 à se croiser, se chercher, se chamailler, l’amour, l’amitié les lient… ils sont 14 à partager des repas improvisés, pique-nique sur la terrasse, ça rit, ça braille, ça se pique, ça boude, ça se fâche et se réconcilie, ça parle de tout, ça parle de rien, et au détour d’une plaisanterie un regard, une confidence, une blessure se dévoilent… A la manière d’un Tchékhov contemporain, trois scènes de groupe structurantes sont émaillées de petits duos plus intimistes, moins de faux-semblants, plus de vérité crue, et un drame qui resurgit à l’arrivée de l’intru, comme si toute la nature, ses eaux viciées, ses cerfs rôdeurs avaient annoncé la disparition inexorable d’Anna, la première arrivée, et celle dont on suivra tous les mouvements, les silences, les émotions…

L’enjeu de la mise en scène sera de donner corps à ces scènes chorales, les intégrer dans un espace évolutif, déstructuré qui permet de rebattre les cartes des accords et désaccords. Bousculer ces scènes par le surgissement non réaliste des scènes de duos, comme une manière d’accélérer le temps, de jouer des ellipses, qui nous feront traverser ces trois jours à l’aune du destin d’Anna. Anna, celle qu’une caméra cachée (est-ce Alexis le vidéaste ?) traquera tout au long du spectacle, dans les scènes chorales, ses paroles et surtout ses silences, ses absences encore plus… Des corps multiples, des corps chorégraphiés au rythme d’un univers sonores mêlant bruits de la nature, brâme de cerf comme une mélodie envoutante annonciatrice d’une issue incertaine et bouleversante…

Alors que ces dernières années marquées par la pandémie, nous avons plutôt porté des pièces pour un ou deux acteurs, livrées dans des formes modestes et devant des publics restreints, Steve et moi prenons le parti de recommencer à rêver d’une vaste distribution sur scène. Nos esprits sont formatés pour engendrer des oeuvres raisonnables, pouvant être montées dans les limites financières des théâtres qui nous accueillent, des compagnies qui nous produisent et nous moulons nos imaginaires à ces contraintes sans nous rendre compte que tout ceci nous rapetisse, rabote certaines de nos créations, amenuise le champ de nos possibles. Ce projet est un pied-de-nez à cette pensée réductrice, un acte de foi envers les arts vivants.

crédits photos : Christophe Péan

Captation réalisée par Florent Houdu

INFORMATIONS

Après 3 semaines de résidence
au Domaine St Laurent de Château,
à l’Espace 110 d’Illzach et à Bliiida-Metz

 

2022
Création les 23 et 24 septembre 2022 au Festival des Francophonies de Limoges
Les 13 et 14 octobre 2022 à l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole
Le 18 octobre 2022 au Rive Gauche de Saint Etienne du Rouvray

 

2021
Lecture publique le 5 novembre 2021 à 15h00 au Centre Wallonie-Bruxelles Paris

Porteurs du projet

Théâtre en Scène  (France)
Théâtre Jésus,
Shakespeare et Caroline  (Québec)
FACT Cie  (Belgique)

 

Avec le soutien

de la Commission Internationale
du Théâtre Francophone
et du Conseil des Arts du Canada

 

Coproducteur

Le Festival des Francophonies,
des écritures à la scène / Limoges

 

Diffusion spectacle

Vincent Goethals
06 08 80 73 58
vincentgoethals(at)theatre-en-scene.fr

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